Début février, à l’occasion de la présentation de ses résultats annuels, la Société générale a annoncé sa volonté de restructurer sa banque de financement et d’investissement (BFI), qui s’occupe des activités de marché, de conseil et des grandes entreprises. Objectif : réaliser des économies de 500 millions d’euros d’ici 2020, via la suppression de centaines de postes. Si cette banque opère dans une quarantaine de pays, c’est en France que la coupe sera la plus sensible.
Selon Le Figaro, la Société générale devrait supprimer 1 500 emplois dans son activité de BFI. Dont la moitié en France. Les syndicats n’ont pas encore été prévenus, mais la direction va leur soumettre son projet dans les quatre à huit semaines à venir. L’heure serait à l’examen de toutes les activités de la BFI afin de retenir celles à conserver. La Société générale entend fusionner les activités de marché, comme cela a été le cas à la Deutsche Bank ou encore à BNP Paribas.
Les salariés français de la BFI concernés par ces suppressions de postes bénéficieront d’un plan de sauvegarde de l’emploi par lequel ils toucheront un mois de salaire pour chaque semestre d’ancienneté. Des conditions favorables qui ne seront pas offertes à tous les salariés ailleurs dans le monde.